L’humidité dans le bâtiment. (1/4)

Moisissures, papiers peins, plâtre ou enduit qui « perle » et se décolle, odeur et sensation d’humidité. Inconfort hivernal, problèmes pour chauffer le logement, condensation récurrente sur les fenêtres.

Tous ces signaux sont en défaveur de votre santé, confort et porte monnaie.

Nous allons en décrypter et en comprendre les causes dans la suite de cet article dans le but de vous aider à y voir plus clair !

Dans le bâti ancien, elle à comme cause l’absence de rupteur de capillarité (sauf conditions particulières) qui maintiennent l’eau dans la fondation et l’empêche de migrer dans les murs pour les maisons récentes.

Dans des conditions normales de fonctionnement, la pression du mur appuie sur le sol, on appelle ça le bulbe de compression, ce bulbe favorise les remontées d’eau du sol. Le mortier de montage étant capillaire et perméable, il agit comme un sucre en favorisant la circulation de cette eau liquide à travers son mortier de montage et la nature de la pierre qui le compose (les pierre poreuses telles que le calcaires et la brique de terre cuite sont perméables, mais en cas de trop grand échanges d’eau elles se détériorent plus vide aussi).

Les murs étant traditionnellement recouverts d’enduits de terre, de chaux ou même restant à nu sur ses deux faces, permettaient à cette eau de s’évaporer naturellement sans causer de désordres. Le sol en terre battue était, là aussi un grand acteur favorisant les échanges atmosphérique air/eau. Nos conditions de vie étant très différentes d’il y à 150 ans, notre utilisation de l’habitat à radicalement changé et nos attentes aussi !

Il y à 150 ans (voire 100 si on prends les villages de campagne reculés) l’habitat était, en majeure partie utilisé pour dormir, cuisiner et s’abriter du mauvais temps et nous passions finalement assez peu de temps à l’intérieur. Le chauffage était une cheminée à foyer ouvert (favorisant le renouvellement d’air de façon permanente et incontrôlée), la température de « confort » s’établissait entre 12 et 15 degrés (si on regarde encore 100 ans plus tôt, on peut trouver des écrits de médecins qui conseillaient de chauffer la chambre des malades à 14 degrés!!

Pour dire que la température ambiante pouvait être bien plus basse). Les menuiseries se résumaient à du simple vitrage, mais positionné judicieusement en fonction de l’orientation et malgré que les menuisiers fassent les recouvrements dans la feuillure pour limiter les déperditions, de l’air s’en échappait indéniablement, avec le tirage du conduit de cheminée on obtenait une Vmc Naturelle !

Aujourd’hui, c’est un foyer qui articule et conditionne nos vies et nos familles. Nous y passons le plus clair de notre temps et plus encore depuis que le télétravail s’est développé. Il faut que la maison soit confortable, lumineuse, phonique, jolie, raccordée à l’électricité et connectable à peu près partout ou on puisse aller.

Mais ce Gap de demande de confort, si il est mal géré par rapport à la bâtisse dans laquelle on à choisit de créer son cocon peut être vitre très problématique.

Dans les années 50-60 nous avons peu à peu étanchéifié nos maison avec des produits parfaitement compatible pour la construction neuve mais très déconseillée sur de la bâtisse ancienne, je ne le présente plus, le ciment portland évidemment ! (le bâtardage ciment chaux compte aussi, les proportions étant faites variablement selon l’humeur du maçon) Il à pour effet d’être imperméable, sol, murs intérieurs, extérieurs tout y est passé.

En rendant étanche les surfaces on coupe le cycle naturel de perméance du mur (ou fonctionnement hydrique).

En ajoutant des menuiseries plus étanches mais pas forcément mieux posées, des isolants, pas forcément performants dans des conditions qui lui sont défavorables, et un confort de chauffe bien plus important que par le passé, sans compter nos habitudes de vie (des douches et bains chauds, de la cuisine et bien sûr notre propre évaporation corporelle), on obtient la recette parfaite pour le début des problèmes !

A suivre !

Support d’information pour développer le sujet via Wikipedia.


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